lundi 14 avril 2014

Jean-Basile Boutak, East End et les Éditions de Londres


Ceux qui me suivent sur Twitter m'auront peut-être déjà entendu l'évoquer : l'une de mes nouvelles va bientôt paraître aux éditions de Londres, dans leur collection East End. J'en reparlerais probablement ici en temps et en heure. [EDIT : c'est par là.]
Jusque-là, je ne connaissais pas grand chose à l'édition numérique, alors j'ai trouvé passionnant de sortir un instant du monde des bibliothèques pour faire un pas de ce côté-ci des métiers du livre.
Pour en parler plus avant, laissez-moi vous présenter Jean-Basile Boutak, responsable de la collection East End, qui a eu la gentillesse de bien vouloir se prêter au jeu des questions - réponses.


Jean-Basile Boutak
Jean-Basile Boutak
Quel est votre parcours ? Comment en êtes-vous arrivé à devenir éditeur ?
J’ai un parcours « éclectique ».
En ce qui concerne les études, j'ai commencé par une 1ère Scientifique, bifurqué en Terminale Littéraire après le Bac de français, erré une année en Fac de Lettres Modernes, passé un an comme emploi-jeune dans un club de bridge et obtenu finalement une licence d’informatique.
Professionnellement, j'ai travaillé plusieurs années en agences web avant de créer mon auto-entreprise dans ce même domaine. En réalité, cette création était une fuite. Je fuyais une profession que j'abhorrais. Depuis, je n'ai eu de cesse de limiter mon activité informatique et de donner de plus en plus de place à mon activité littéraire d'auteur et d’éditeur.

En 2011, j'ai créé mon blog www.e-jbb.net, dans l'espoir de me « délier » les doigts. Cela a fonctionné. À l'époque, le numérique balbutiait (encore plus que maintenant), et je publiais de modestes articles de réflexion sur le sujet et des chroniques de livres. J’étais très actif sur les réseaux sociaux et j’échangeais par ce biais avec la plupart des acteurs du très petit monde de l’édition numérique. 
De fil en aiguille, j'en suis venu à collaborer avec un premier éditeur numérique, sur sa collection de polars – je ne dis plus que j’en étais responsable, car certains titres étaient publiés sans que j'ai mon mot à dire. Cette expérience m’a entre autres choses appris que j'aimais l’édition. J'ai mis fin à cette collaboration au bout d’environ un an, pour plusieurs raisons que j’énumère sur mon blog.

Parallèlement à cette activité éditoriale, j'avais retravaillé d’anciens textes, et notamment ceux qui figurent dans le recueil Le père Noël ne meurt jamais. Avec deux autres nouvelles de Jean-Marie Apostolidès – mon oncle –, je les ai soumises aux Éditions de Londres, qui ont compris et accepté notre projet. C'est ainsi que j'ai fait connaissance avec Vincent et Isabelle Potier, les fondateurs de cette maison.
Quelques mois après la publication de notre titre, l’envie d’édition étant toujours présente, j'ai proposé à Vincent de prendre en charge une collection de genre, en posant néanmoins certaines conditions, de manière à limiter les risques que notre collaboration s’achève trop tôt. On s’est compris et la collection East End est née.

En plus de votre travail éditorial, vous pratiquez donc vous-même l'écriture ?
Ma tentative de fiction la plus ancienne date de mes huit ans : ma grande sœur m’avait prêté sa machine à écrire et la première chose que j'ai essayé de taper dessus, ce fut… un polar ! J'ai toujours cet essai, d'une demi-feuille A4, grâce à la bienveillance de ma mère. J’y écrivais notamment : « il était mal rasé mais gentil avec les pauvres ». Je ne peux m’empêcher de sourire à chaque fois que je relis ce texte.
Tout cela pour dire que si cela fait longtemps que je veux raconter des histoires, la bascule réelle n’a eu lieu qu'en 2011. Comme je l’ai déjà évoqué, cette année-là, j'ai créé mon blog, pour me remettre le pied à l’étrier de l’écriture, après cinq années d’abstinence consécutives à des tensions familiales engendrées par mes « envies littéraires ». Cela a fonctionné et a donné notamment Le père Noël ne meurt jamais, qui a donc servi d’entremetteur à ma collaboration avec Les Éditions de Londres.

J'ai publié d'autres textes, toujours des textes courts, sur Nerval.fr, le magazine littéraire en ligne de François Bon : Le Grand plongeon et Quand les murs tombent. J'ai participé à un recueil de nouvelles sous forme de cadavre exquis pour Les Éditions Edicool, Historietas ou Les Yeux de Fatalitas, mais il est désormais indisponible, l’éditeur ayant mis la clé sous la porte. Ma prochaine publication est prévue pour bientôt, avec une nouvelle dans l’anthologie de « SF LGBT » À voile et à vapeur des éditions Voy'[el]. J'ai bien sûr des romans en chantier, mais je ne veux pas brusquer les choses.

Votre pratique de l’écriture est-elle en lien avec votre métier d'éditeur ? L’une enrichit-elle l’autre ?

L’écriture et l’édition s’enrichissent l'une l'autre, c'est absolument évident.
En tant qu'éditeur, je profite de mon expérience d’écrivant (pour reprendre le terme de Martin Winckler) à plusieurs niveaux. Dans ma relation avec les auteurs tout d'abord : je pense être mieux à même de comprendre leurs attentes, leurs angoisses, leurs déceptions, etc., qu'un éditeur qui ne le serait pas. Dans mon approche technique ensuite : plus on avance dans l'apprentissage de l’écriture, plus on prend conscience de l'importance de la technique ; et cette technique que j’acquière progressivement comme auteur, j'essaie d’en faire profiter ceux avec qui je travaille – et je m'efforce de le faire avec humilité et sans dogmatisme.
En tant qu’auteur, c'est pareil, je bénéficie énormément de mon expérience d'éditeur, dans les mêmes domaines que ceux cités plus haut : dans mes relations avec les éditeurs, car je connais bien leurs problématiques et leurs attentes ; dans mon approche technique, car à force de repérer les travers et les faiblesses dans les textes des autres, on prend mieux conscience des nôtres.
Bien sûr, ce bénéfice réciproque est valable jusqu'à un certain point…

Pourquoi le polar/le roman noir ? Y a-t-il une histoire derrière East End ?

Je suis condamné au polar et au roman noir. Je plaisante, mais il y a un peu de cela.
Comme lecteur, je lis de tout : polars, SFFF, littérature blanche, essais, ouvrages techniques, classiques ; il m'est arrivé de lire aussi de la romance et de l’érotisme. Il n'y a peut-être que la poésie à travers laquelle je sois passé complètement.
Comme auteur, j'ai des envies d'écriture et des projets qui germent dans ces mêmes genres.
Je ne pense pas qu'une littérature soit mieux qu'une autre, mais l'opinion de certains m’a poussé à défendre la littérature « de genre » quand j'en ai eu l'occasion. Et le hasard a fait que ça a souvent été le polar et le roman noir. Par exemple, aux deux éditeurs avec qui j'ai travaillé jusqu’à aujourd'hui, j'ai proposé de m'occuper de polars ou de SFFF ; mais les deux ont opté pour le polar. Pourquoi ? C'est à eux qu'il faudrait poser la question !
Ce qui est « amusant », c'est que les gens imaginent régulièrement que je connais tout du polar, que j'ai lu tous les auteurs à la mode et même les autres, parce que je suis responsable d'une collection de ce genre. Hélas, non. Ou plutôt heureusement, car je ne pourrais pas me laisser enfermer dans un genre en particulier, quel qu'il soit.
L'histoire derrière East End est simple : aux Éditions de Londres, ils nous a tous semblé que le nom de la collection devait avoir un lien avec l'Angleterre, où la maison est basée. East End, le quartier populaire dans lequel a sévi Jack l’Éventreur est apparu comme une évidence dès le départ. On s'est donné le temps de la réflexion, mais on n'a pas trouvé de meilleure idée.

Quel est le point que vous préférez dans votre métier ?

Sans aucune hésitation : les échanges avec les auteurs. Je fais partie de ces éditeurs qui passent beaucoup de temps sur un texte, qui annotent beaucoup, qui ne comptent pas les relectures, mais qui n’imposent jamais rien (sauf la correction des fautes d'orthographe et de grammaire évidemment) et qui essaient de mettre en place une relation de confiance, sans rapport de force.
De par mes méthodes de travail, il y a nécessairement beaucoup d'allers et retours avec les auteurs. On finit forcément par parler d’autres choses que du texte et par discuter de tout et de rien. Souvent de littérature, c'est vrai, mais pas seulement. C'est très enrichissant.
Et puis cet échange sur le texte avec les auteurs, c'est aussi une manière de m’approprier un peu leur récit, pour mieux le défendre ensuite.
Si j'en crois ce qu'on me raconte à droite et à gauche, tout le monde ne procède pas comme moi, et sans doute que mes méthodes ne conviendraient pas à tous, mais moi je ne me vois pas faire autrement, puisque mon plaisir est là.

Les rencontres avec les auteurs sont-elles toujours virtuelles ?

Les rencontres avec les auteurs sont en effet toujours virtuelles, au moins dans un premier temps. On communique par mail, ou par téléphone, notamment si l'auteur est demandeur. Nous n’avons malheureusement pas les moyens de nous déplacer pour visiter les auteurs en chair et en os.

Cela ne veut pas dire que je n'ai rencontré aucun des auteurs avec qui j'ai travaillé. Au Salon du Livre de Paris cette année, où je me suis rendu en visiteur, j'ai eu la chance de croiser et de pouvoir discuter avec Christopher Wobble, auteur de Le Faiseur d’Anges. J'ai aussi profité d'une visite familiale dans le sud de la France pour voir « IRL » Éric Caltraba, auteur de Haïku. Et je suis persuadé que je rencontrerai d’autres auteurs avec qui je travaille dans les mois à venir. Je sais par exemple qu'Ève Terrellon vient souvent passer quelques jours dans le Puy-de-Dôme, département où j'habite moi toute l’année. Ce n’est qu'une question de temps, mais je suis de toute manière convaincu que des liens d’amitié peuvent se créer par une simple correspondance. Si les échanges par écrit sont naturels, ils le seront aussi lors d'une rencontre physique, passé le court moment d’étonnement de se retrouver d'une personne qu'on a l’impression de connaître si bien et que l’on a pourtant jamais vu.

Quelle est la chose la plus pénible de votre métier d'éditeur ?

Annoncer les chiffres de ventes. À lire les témoignages de succès d’auteurs anglo-saxons, certains placent trop d’espoirs dans le livre numérique. Or en France, mis à part en érotisme et en romance (genres qui ont réellement bénéficié de « l'anonymat » qu'offre la lecture sur liseuse ou tablette), les espérances de ventes d'un auteur peu connu restent modestes. De quelques exemplaires à quelques centaines ; rarement des milliers, plus souvent quelques dizaines. Bien sûr le numérique progresse, mais lentement.
Il faut également garder à l'esprit que l’ebook a des perspectives de ventes à long terme, car contrairement au livre papier qui disparaît rapidement des étals des libraires, il continue d’être disponible sur les e-librairies aussi longtemps qu'elles existent ou que l’éditeur poursuit son activité.
J'essaie de prévenir les auteurs, et je leur dis : « je ne vous promets pas des ventes astronomiques, mais je vous promets de passer du temps sur votre texte pour essayer d'en tirer le meilleur ».

Du coup, comment un éditeur numérique peut-il survivre sur si peu de ventes ?

C'est une question à laquelle chacun essaie de trouver sa réponse.
Certains sont pris d'une véritable frénésie de publication, au point d’avoir déjà plusieurs centaines d’ouvrages inédits à leur catalogue, après seulement trois ou quatre années d’existence. Cela représente jusqu’à un titre toutes les semaines (voire plus). Je ne sais pas comment ils font, je suis dubitatif à plus d'un point. En tout cas, moi, je n’en suis pas capable, et ce n’est pas ainsi que je conçois le métier d’éditeur. Je ne suis surtout pas convaincu que la surpublication soit une stratégie gagnante à long terme. Les Éditions de Londres, c’est treize titres inédits en un an et demi, dont sept pour la collection East End en huit mois de collaboration. C’est un rythme qui me convient.
D’autres éditeurs publient des genres vendeurs en numérique, comme l’érotisme ou la romance. C'est un choix éditorial tout à fait respectable, mais ce n'est pas le nôtre. Je ne sais pas pour Vincent, mais moi je ne me sentirais pas du tout compétent, que ce soit pour sélectionner ou retravailler les textes.
L’option restante, c’est de trouver un équilibre entre investissement (de temps et d’énergie) et attentes. Si on s’investit trop, on est vite découragé par le manque de retour sur investissement. Cela permet de s'octroyer du temps pour aller (ou au moins essayer) chercher de l’argent – car c'est bien là le nerf de la guerre – ailleurs. En ce qui me concerne, cette année, j'anime des ateliers d’écriture et d'initiation au jeu d’échecs dans une école, quelques heures par semaine. J'ai aussi une femme compréhensive. Et j'ai mon activité d’auteur. Je ne suis pas le seul dans ce cas : Julien Simon, fondateur de Walrus, a toujours peu publié, mais toujours des ouvrages de qualité. Il en est arrivé à la même conclusion : être éditeur numérique ne suffit pas à nourrir son homme. C'est pour cela qu'il s'est lancé le défi fou du Projet Bradbury. Je lui souhaite de réussir.

Quel est le livre dont vous auriez aimé être l’éditeur ?

La question est simple, mais la réponse l'est moins. J'ai évidemment tendance à penser que les éditeurs ont un rôle non négligeable dans le succès des grands livres, et conscient qu'il me reste beaucoup à apprendre dans ce métier, je me dis : « aurais-je fait de l’aussi bon travail que ces éditeurs ? aurais-je su repérer ce manuscrit ? ».
Harry Potter, par exemple, qui est pour moi une œuvre majeure de la littérature contemporaine, aurait-il été aussi bon si je l'avais édité ?
En tout cas, je ne rougis pas des livres que j'ai édités1, même si pour certains, je ferais sans doute différemment aujourd’hui. Comme je n’écrirais déjà plus les textes de Le père Noël ne meurt jamais de la même façon. Mais il faut passer à autre chose.


1 À savoir tous ceux de la collection East End, auxquels il faut ajouter chez Numériklivres : Un été de singe et Fin de route de Jean-Louis Michel, Haïku d’Éric Calatraba et Bang ! Bang ! Bang ! d’Olivier Chapuis.


mercredi 2 avril 2014

Le Chartership ou la certification professionnelle à l’anglaise


Je vous ai déjà parlé du Cilip (qui a gardé son nom, d’ailleurs, au final). Cette association de bibliothécaires britanniques a notamment pour responsabilité de délivrer aux bibliothécaires et professionnels de l’information diverses certifications permettant d’obtenir une certaine reconnaissance professionnelle.

Il y a trois niveaux disponibles (et que l’on peut passer les uns après les autres, ou pas, en fonction de son parcours) : la « certification », pour les assistants bibliothécaires (ou les magasiniers) ; le « chartership », pour les bibliothécaires ; et le « fellowship » pour les personnes qui en France seraient probablement des conservateurs.

Le Chartership

Je suis en plein dans mon propre parcours en vue du Chartership, je vais donc vous raconter comment ça se passe. Le principe est globalement le même pour les deux autres niveaux.

Le Chartership est donc à destination des bibliothécaires, non pas au sens du grade français, mais au sens plus large de « professionnel des bibliothèques ». La norme au Royaume-Uni est d’avoir un Master en bibliothéconomie / sciences de l'information, de se trouver un premier poste et de se mettre alors à préparer son Chartership. Cette certification est souvent requise sur les offres d’emploi et c’est souvent la clé ouvrant la porte des postes les plus qualifiés. Une fois qu’on l’a obtenu, on peut accoler à son nom les lettres « MCILIP » (un peu comme un médecin anglo-saxon ajoute MD à son nom…).

Alors, comment ça marche ?

Il s’agit de prouver sa capacité à appliquer son savoir et ses compétences sur son lieu de travail, de les développer pour améliorer ses compétences professionnelles en fonction des exigences de son poste et de développer une réflexion sur ses pratiques et son environnement professionnel.

Dans les faits (et selon les toutes nouvelles règles en vigueur), dès qu’on est inscrit et qu’on s’est trouvé un mentor, on commence par remplir son PKSB. Le Professional Knowledge and Skills Base est une sorte d’immense tableau listant toutes les compétences et tous les savoirs que pourrait posséder un bibliothécaire. L’idée est de se noter soi-même sur l’ensemble de ces points (il faut être membre du Cilip ou débourser £25 pour obtenir le document si vous voulez tenter l'expérience). Bien sûr, personne ne peut avoir un score maximal dans toutes les catégories, c’est impossible. Non, on va plutôt chercher à analyser quelles sont les catégories les plus importantes pour le type de poste sur lequel on est en ce moment et s’en servir de guide pour la suite.

La deuxième grande étape, va donc d’être d’essayer de s’améliorer sur ces points. Ça peut durer autant de temps qu’on le souhaite et même être fait rétrospectivement. Tous les moyens sont bons : assister à des conférences, visiter d’autres bibliothèques, lire de la littérature professionnelle en ligne ou hors ligne, participer à des ateliers, à des chats pro sur Twitter… Tout ce que nous faisons naturellement dans le cadre de la formation continue. Mais en plus de le faire, il faut en accumuler la preuve : collectionner les certificats de présence, rédiger des comptes-rendus et des fiches de lecture. Et démontrer comment tout ça se ressent effectivement sur votre travail (dans mon cas par exemple, je vais collecter des exemples de plans de séances de formation que j'ai conçus en appliquant des principes lus dans un bouquin spécialisé, ou essayer d'obtenir du feedback auprès de mes étudiants).
Pour ne pas s'y perdre, on peut traiter ça comme une expérience in vivo et tenir un carnet de labo notant nos avancées au jour le jour...

Car la troisième étape sera celle de la construction d’un portfolio. Celui-ci doit comprendre un CV, une fiche de poste, son PKSB initial et un PKSB final (votre score doit donc avoir augmenté dans les domaines qui avaient été désignés comme cruciaux pour votre poste), un texte réflexif de 1000 mots et une collection organisée des « preuves » de votre développement professionnel. Un jury examine tout ça et vous octroie le Chartership ou vous renvoie à vos brouillons…

Et moi, et moi, et moi...

Je suis en plein dans la phase deux… Et je dois avouer que ça me plaît énormément. Ça me pousse à aller plus loin dans mes velléités d’auto-formation et dans mes lectures professionnelles, ça me donne une excuse pour demander des formations à tout-va auprès de mon employeur et de me porter volontaire pour assister à toutes les réunions possibles qui se rattachent de près ou de loin à mon poste. C’est très enrichissant. Et même si j’ai toujours fait cela à un certain degré, c’est un sacré coup de boost pour mes compétences professionnelles !

De plus, je trouve que le principe tombe vraiment sous le sens : pour être certifié comme un véritable bibliothécaire, il faut prouver qu’on en a les compétences et que l’on cherche à s’améliorer. C’est plus logique qu’une série de concours abscons, non ?



Image empruntée au Chartership Handbook, Cilip