Voilà bien deux semaines déjà que je navigue à vue, sans plus tendre mon regard vers février ou mars, les écrits, les oraux, toutes ces choses si facile à appréhender par l'esprit, rassurantes balises sur le chemin de l'année. Alors j'essaie de me tenir droite, debout sur mes deux jambes sans cette béquille pour m'aider à avancer sur les routes sinueuses de la vie, dans les innombrables couloirs du métro de Paris. Et c'est amusant et effrayant et déstabilisant, et malgré tout j'avance un peu chaque jour, même si je ne sais pas encore vers où.
Je me plais à combler mes lacunes d'histoire (j'en suis au programme de 1ère, tout en guerres et en conflits), à faire timidement un peu de philo, à - stupeur - regarder parfois la télé sans autre but que me divertir.
Au travail je m'amuse avec des albums jeunesse et des chantiers de manuels scolaires. Et je suis allée pour la première fois au salon du livre de Montreuil ! J'étais toute fière de montrer au vigile mon accréditation professionnelle et d'aller d'éditeurs en éditeurs pour récupérer bonnes adresses et catalogues. Tout de même, quel bonheur d'exercer un métier qu'on aime ! Qu'importe - presque - où il me portera...
Photo : prise par moi-même en octobre 2011 au Trocadéro, Paris.
Cette photo est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage à l'Identique 2.0 Générique.
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