mardi 29 novembre 2011

Les difficultés du renoncement


J'ai eu quelques jours de congé et j'ai beaucoup réfléchi. J'ai tourné et retourné dans ma tête toutes ces choses qui me dévorent depuis septembre pour enfin prendre une décision.
Je suis définitivement atteinte du syndrôme de l'éternel candidat, mais je me soigne : j'ai décidé que cette année, il n'y aurait pas de concours pour moi.
En fait, je me sens bien dans mes baskets toutes neuves de BAS, et j'ai envie de les user un peu plus longtemps, peut-être trouver un moyen de retourner vers mes belles montagnes et prendre un peu d'aisance dans mon boulot. J'aime cataloguer, désherber, acquérir, renseigner, alors j'ai envie de me dire : restons-en là ! Au moins un petit peu.

Et, pour autant, je ne vais pas cesser de continuer à lire, à me cultiver, à faire quelques fiches même... Car on ne tue pas si facilement tant d'années d'habitude. Et puis j'aime ça aussi !
Mais ce qui est difficile, c'est de s'habituer à naviguer sans but, sans date butoir, sans concours à l'horizon. Alors j'ai peur de replonger : après tout, je suis toujours inscrite, c'est comme un filin de sécurité, si j'ai envie d'y aller au dernier moment, et bien j'irais. Enfin zut.
Pourtant déjà, je me sens libérée de ce poids qui, je m'en aperçois, pesait sur mes épaules, et il me vient d'autres envies. De connaissances, de visites, de cuisine, auxquelles mon programme d'incessantes révisions m'empêchait tout simplement d'envisager. Alors qui sait, peut-être ce renoncement sera-t-il une clé de plus dans ma quête d'une plus vaste culture générale ?


Licence Creative CommonsPhoto : prise par moi-même en août 2011.
Cette photo est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage à l'Identique 2.0 Générique.

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